«Lécher les fossiles, c’est le réflexe des professionnels pour identifier un os de dinosaure. On le reconnaît à sa texture spongieuse qui adhère sous la langue… un peu comme des chips de crevette», témoigne le paléontologue Thierry Tortosa dans Géo Histoire 83. ……..

 

Sur fond uni, un garçon pose fièrement en tenant contre lui un T-Rex en peluche. Le garçon se tient de face, souriant, la tête légèrement de profil, le regard porté vers un hors champ à droite. Il porte une chemise, des bretelles, une écharpe et un chapeau dans un style un peu rétro. Il tient le dinosaure en passant une main entre ses pattes, l'autre posée délicatement sur son dos.

 

Le conservateur de la réserve naturelle nationale de Sainte-Victoire, près d’Aix-en-Provence, recommande aussitôt: «Surtout, ne léchez pas les cailloux!», car la nouvelle parcelle de fouilles est un «ancien champ de tir militaire, gorgé de plomb et d’antimoine». Mais au Crétacé, la montagne rendue iconique par Paul Cézanne «n’existait pas, et le climat de la région humide où évoluaient les dinosaures était tropical». «À la saison des pluies, les femelles venaient enfouir leurs œufs dans les sols limoneux-argileux».

Référence

Dedebant, Christèle, 2025, «Le Jurassic Park provençal», Géo Histoire 83, septembre-octobre.

Photographie d’illustration: Vika_Glitter pour Pixabay.com