Ce domaine en est à ses débuts, mais «un certain nombre de pratiques et comportements mériteront d’être abordés […] par les géographes qui pourront tenter de comprendre les contrastes existant dans leur répartition et les frontières qui les limitent dans l’espace» (page 4).

Petite fille asiatique portant un cheongsam rouge de celebration effectuant un geste de salutation

Ces «Aspects géographiques du toucher», esquissés par Jean-Robert Pitte en 2016, concernent les rapports des femmes et des hommes avec l’eau et avec le soleil, les soins de leur peau et de leurs cheveux, les formes et les matières de leurs vêtements, les contacts corporels quand ils se saluent ou se fréquentent, la consistance des aliments et les instruments de table… Car si, «depuis deux ou trois décennies, les géographes ont abordé d’autres perceptions sensorielles: les odeurs, les sons et les saveurs, […] en revanche, le toucher ou tact et, plus largement, la somesthésie n’ont guère attiré leur attention» (page 3).

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