Comme le confirmait notre adhérent Vincent Hayward lors des 2èmes conférences de l’AFONT, le 30 novembre 2019, les objets connectés grand public pourront bientôt faciliter ou gêner le déplacement des doigts pour nous faire ressentir le poids, les formes, les textures, etc.
En 2014, des représentants de quatre équipes de recherche répondaient aux questions de Denis Delbecq. Vincent Hayward indiquait déjà qu’«en combinant les stimulations de nos différents sens tout en respectant les contraintes de fonctionnement du système nerveux, il est possible d’améliorer les dispositifs d’interaction sensorielle». Première piste, donc, stimuler le toucher en faisant vibrer les objets ou en créant des champs électrostatiques à leur surface.
Deuxième piste, jouer sur le fonctionnement du système nerveux qui, le plus souvent, privilégie la vision par rapport aux perceptions tactiles: «à l’approche d’une bosse, […] le curseur [visuel] ralentit pour marquer la côte. Une fois de l’autre côté de la bosse, le curseur accélère pour simuler la descente». Cela suffit à leurrer le cerveau et la main qui dirigent une souris ou une manette de jeu.
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Lire l’article sur le site CNRS.
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