Bertrand Verine développe pour l’AFONT la synthèse qu’il a présentée au symposium «La réminiscence et le sensible: souvenir et construction sensorielle, verbale et artistique» du colloque CNRS Mémoire II tenu à Cary-le-Rouet (Bouches-du-Rhône) du 3 au 6 octobre 2023.
L’être humain est réputé posséder cinq sens, mais l’éducation ne cultive méthodiquement et continument que la vue, et à un degré bien moindre l’ouïe. C’est pourquoi les anthropologues des techniques du corps et les analystes sensoriels de produits de consommation demeurent obligés de déployer tout un argumentaire pour montrer que, dans de nombreuses situations ordinaires, la perception est holistique, c’est-à-dire qu’elle fait interagir plusieurs de nos systèmes sensoriels. J’ai pour ma part proposé de parler de mise en inconscience du toucher, et je me suis interrogé sur les raisons de cette mise en inconscience.
Facteurs physiologiques
Il s’agit de phénomènes d’une grande complexité dont les processus ne sont pas encore connus dans tous leurs détails, et qui varient selon leurs interactions dans les situations concrètes. Le biophysicien Vincent Hayward les schématise en indiquant que «Nous avons […] deux rôles pour le sens du toucher: l’un inconscient qui nous permet de manipuler les objets sans qu’ils nous échappent –et aussi de marcher sans chuter– et l’autre conscient qui nous permet de connaître la matière dont les objets sont faits, leur forme, leur poids et de nombreuses autres caractéristiques perceptibles».
La différence vient notamment des types de fibres nerveuses sollicitées, qui varient selon leur connexion au système nerveux central ou au système nerveux périphérique, mais aussi selon leur diamètre, leur degré de recouvrement en myéline et leur vitesse de conduction (Palli-science). En particulier, même dans le toucher conscient, les fibres à adaptation lente répondent pendant toute la durée de la stimulation, alors que les fibres à adaptation rapide réagissent seulement au début et à la fin de la stimulation. Cela explique, par exemple, que nous sentions continument une caresse, une démangeaison ou une douleur cutanée, mais pas le poids de nos vêtements. Cela contribue surtout au phénomène d’incorporation dans de nombreuses activités techniques médiées par un outil, pendant lesquelles nous ne sentons plus ni l’instrument lui-même, ni la relation de notre main à l’instrument, mais l’objet à travailler, que nous percevons via l’unité main-outil (lire par exemple Céline Rosselin et ses collaboratrices).
Facteurs psychologiques
De manière générale, et pour le dire de façon triviale, nous ne pouvons pas constamment faire attention à tout, ce que dans son «Discours aux chirurgiens», Paul Valéry désigne comme «notre fonctionnelle ignorance de nous-mêmes», qu’il incarne dans cette variation significative sur la formule de Descartes: «Tantôt je pense et tantôt je suis». Il la développe notamment ainsi: «[…] notre ignorance de notre économie joue un rôle positif dans l’accomplissement de certaines de nos fonctions, qui ne sont pas, ou qui sont peu, compatibles avec une conscience nette de leur jeu». Ce constat vaut pour toutes les perceptions, y compris la vue, comme le prouvent, entre autres, les nombreuses expériences sur les biais cognitifs.
Concernant plus spécifiquement le toucher, dès 1937, Joseph Tastevin «appelle “captation visuelle” [on dit aujourd’hui “capture visuelle”] le fait que la vision modifie la perception tactile quand les deux modalités sont en conflit» (Yvette Hatwell et Édouard Gentaz). De nombreuses expériences ont ensuite montré que «Dans le cas de perception bimodale visuelle et proprioceptive conflictuelle, les résultats permettent de mettre en évidence une capture proprioceptive à [l’âge de] 5 ans, un compromis à 7 ans et une capture visuelle à partir de 9 ans», selon Édouard Gentaz et ses collaborateurs. Ces résultats semblent considérés comme faisant partie des universaux par la psychologie occidentale contemporaine, avec pour explication le fait que les perceptions tactiles fournissent «une appréhension morcelée, plus ou moins cohérente, parfois partielle et toujours très séquentielle, qui charge lourdement la mémoire de travail et qui nécessite, en fin d’exploration, un travail mental d’intégration et de synthèse pour aboutir à une représentation unifiée de l’objet» (même source).
Je n’ai jusqu’ici trouvé aucune étude qui cherche à confirmer ou à infirmer cette universalité en fonction des conditions matérielles de vie, de la culture ou de l’éducation. Cependant, dans une autre perspective, les historiens de la culture et les anthropologues des techniques du corps ont accumulé les preuves du fait que «la façon dont les sens se combinent en une personne ou dans une société peut différer dans une autre», selon David Howes. Pour l’Occident contemporain, on peut ainsi mentionner au moins trois facteurs socioculturels, éducatifs et idéologiques de mise en inconscience du toucher.
Hiérarchisation des sens
Un premier facteur est l’hégémonisme de l’efficacité pragmatique immédiate, en vertu de quoi les yeux sont abusivement tenus pour les seuls instruments de connaissance des formes et éduqués à pronostiquer certaines propriétés tangibles de l’environnement: le poids d’après le volume, la consistance à partir de la forme et du mouvement, la texture selon les jeux d’ombre et de lumière, même si les informations ainsi recueillies restent approximatives (Verine, 2021, pages 73, 97 et 140). Ainsi, à de très rares exceptions près, quand on énumère les systèmes sensoriels, la vue est nommée en premier et le toucher en dernier. Réciproquement, quand on commente l’ordre de leur développement biologique, le toucher apparaît en premier et la vue en dernier, mais presque toujours avec le présupposé que la vue constitue un aboutissement à conquérir, tandis que le toucher reste un soubassement à dépasser. Et, même lorsqu’on s’efforce de mettre en valeur le tact comme socle de la sensorialité, on souligne fréquemment sa contribution à la petite enfance et à l’extrême vieillesse, avec des variations sur la formule «le premier [sens] qui se développe et le dernier qui s’éteint» (Pierre Cabanis, 1802); beaucoup moins souvent la diversité et la finesse de ses apports quotidiens, des plus triviaux aux plus spécialisés, à tous les âges de la vie.
Ce préjugé contamine les recherches scientifiques les plus sérieuses. Pour en prendre un cas typique, dans une étude collective aux paramètres soigneusement contrôlés débouchant sur toute une batterie de résultats statistiques, l’équipe de psychologues coordonnée par Claire Wakefield considère comme (uniquement) «visualisables» des éléments tels que le feu, le vent ou la pomme. C’est seulement en conclusion, parce qu’ils sont confrontés au constat que «[…] les résultats des enfants aveugles sur les paires de mots visualisables ont été équivalents à ceux des voyants» que ces chercheurs formulent avec précaution les hypothèses suivantes: «Il est possible que les paires de mots visualisables aient évoqué aussi bien une image non visuelle qu’une image visuelle, et que les enfants aveugles aient utilisé cette image non visuelle. Par exemple, les mots visualisables “feu”, “vent” et “pomme” ont pu évoquer respectivement une imagerie tactile, auditive et olfactive» (page 440). Dès lors, il n’est pas inutile de rappeler que, pour tout un chacun, le feu est non seulement visuel et tactile, mais encore auditif et olfactif, que le vent caresse la peau ou secoue tout le corps, et que la pomme est fréquemment prise en main et mise en bouche.
De telles incohérences soulignent le fait que, dans l’opinion commune visuocentrique, les mains sont seulement considérées comme des outils pour l’action, et que le tact n’est pas éduqué à percevoir consciemment. L’Association pour la Fondation du Toucher constate ainsi: «[…] la vue est l’instrument prépondérant de la pédagogie actuelle, et se trouve également cultivée pour elle-même dans les activités artistiques. L’ouïe est travaillée comme outil dans l’enseignement des langues vivantes et pour elle-même dans l’éducation musicale. En revanche, une fois acquis les savoir-être et les savoir-faire les plus basiques, dès l’école élémentaire, le savoir et le savoir-dire concernant les perceptions tactiles sont laissés en jachère dans les apprentissages, qu’ils soient esthétiques, scientifiques ou technologiques». Cela prive la majorité des individus de ce que le philosophe Richard Shusterman a décrit comme la possibilité d’une « culture méliorative de notre expérience et de notre usage du corps vivant en tant que site d’appréciation sensorielle et de façonnement créateur de soi ».
Hiérarchisation [sens < sentiments < idées]
Un second facteur, propre à l’Occident, est le dualisme entre corps et esprit, dont l’historienne Nélia Dias montre qu’il a partie liée avec le visuocentrisme, et qu’il s’est exacerbé dans les mêmes années 1840-1870. Ainsi observe-t-elle que, dans les écrits du fondateur de l’anthropométrie française, Paul Broca, l’opposition radicale entre les deux lobes du cerveau, frontal pour la vue et l’ouïe, limbique pour le toucher et l’odorat, «prend l’allure d’un combat entre la raison et les instincts, les lumières et la sauvagerie, l’esprit et le corps» (page 43). De manière très explicite, pour son successeur Charles Letourneau, la frontière entre goût, odorat et toucher, d’une part, vue et ouïe, d’autre part, «passe par la dichotomie subjectif / objectif et jouissance / importance sociale» (page 56). Le succès de cette école de pensée s’est concrétisé dans l’attribution exclusive à la vue de la zone du cerveau dite aire de Broca, alors que les travaux récents prouvent qu’elle traite également des informations recueillies par le toucher.
Une variante très symptomatique réside dans le traitement de la tripartition entre sensations, sentiments et idées. On constate en effet, dans de nombreux récits d’expérience vécue, qu’un événement sensoriel est moins facile à valoriser par lui-même que par les sentiments ou les pensées qu’il suscite (lire par exemple Aristide Barraud et Jean Griffet). On peut en prendre pour témoin la vogue actuelle, dans les différentes disciplines des sciences humaines, de la recherche sur les émotions, non pas au sens plein d’«état de conscience complexe, généralement brusque et momentané, accompagné de troubles physiologiques (pâleur ou rougissement, accélération du pouls, palpitations, sensation de malaise, tremblements, incapacité de bouger ou agitation)», mais au sens extensif et restrictif de «sensation (agréable ou désagréable), considérée du point de vue affectif», ou même au sens affaibli d’«état affectif, plaisir ou douleur, nettement prononcé» (Le Grand Robert).
Dans le champ esthétique, par exemple, on considère fréquemment comme une réussite le fait d’être touché(e) ou de toucher émotionnellement sans toucher sensoriellement. Or ce lieu commun, propre aux francophones, repose sur un jeu trompeur entre deux significations très éloignées du mot, particulières à la langue française. Il ressort de l’étude historique de Philippe Roussin (pages 121-129) que les emplois affectifs de la famille de toucher ne dérivent pas de son sens de perception, mais de son sens de mouvement: être touchée(e) par un spectacle ou un discours touchants n’implique pas que nous le percevons métaphoriquement par notre peau, mais que notre affectivité est atteinte ou heurtée par l’impact de gestes ou de paroles qui l’ébranlent ou qui la choquent, comme une balle dans une cible ou un bateau contre un quai. Quand cet impact est violent, on dit d’ailleurs qu’on est remué, secoué, retourné ou bouleversé. La diversification du sémantisme de toucher en français a donc pour inconvénient d’englober tous les contacts, des plus subtils aux plus destructeurs. Dans le même temps, on observe un recul du nom tact, qui a pourtant l’intérêt d’articuler la sensation cutanée avec la délicatesse des gestes, la subtilité des sentiments et la finesse des interprétations. De nombreux travaux montrent d’ailleurs qu’un contact corporel adéquat est indispensable à notre construction et à notre sécurité affectives (lire par exemple David Le Breton, 2006, page 183-185 et 199-205).
Confusion entre tactilité et sensualité
Un troisième facteur, malheureusement remis en exergue par les violences sexuelles et sexistes, est l’assimilation de la tactilité à la sensualité, qui ne constitue pourtant qu’une application particulière et épisodique du toucher. De fait, si l’ensemble des pratiques sensuelles bénéficient de la saillance que leur donne l’intensité de leur ressenti physiopsychologique, leur fréquence et leur durée cumulée restent infimes en comparaison de toutes les autres sollicitations du tact dans la vie de chaque individu. Le sociologue Christophe Apprill atteste le problème tout en indiquant une de ses solutions: «des ateliers conduits avec des étudiants ont montré […] qu’une familiarité minimale avec leur propre corps et celui de l’autre se développe chez ceux qui, dans leur parcours, ont fréquenté des ateliers de théâtre, danse, mime ou cirque. Les praticiens y sont invités à faire la distinction entre le corps érotique et le corps au service d’une discipline […]. À l’inverse, ceux qui n’ont pas ce type d’expérience, se trouvent déstabilisés en situation de toucher l’autre. La démarche qui consiste à organiser une disjonction entre le toucher et le désir leur semble bizarre» (pages 31-32).
Sur ce point, les cultures occidentales se sont longtemps enfermées dans un cercle vicieux entre interdits officiels et transgressions personnelles, condamnant les individus au cycle du refoulement, de la décompensation et de la culpabilisation. Cette névrose collective semble avoir atteint son point culminant à la fin du 19ème siècle, avec ce qu’Anne Vincent-Buffault dénomme les «pathologies du toucher», qu’elles se manifestent par la phobie ou par la manie du contact (pages 88-97). Or, à côté des pratiques ludiques et esthétiques mentionnées par Christophe Apprill, il existe (ou a existé) d’autres stratégies collectives d’apprentissage et de mise en œuvre de la gradualité du toucher, malheureusement peu documentées. Ainsi, Boris Cyrulnik rapporte qu’«en Nouvelle-Guinée, il est très bien élevé de passer sa main sous l’aisselle de celui qu’on quitte et de porter ses doigts sous son nez pour signifier qu’on garde en soi l’odeur de l’ami éloigné. On peut aussi mettre sa main sous le mont de Vénus d’une femme estimée…» (page 80). De même, à Bornéo, les Dusuns avaient «recours couramment dans leur vie à des gestes codifiés par la coutume et qui sugg[éraient] des formes particulières du toucher»: selon Thomas Rhys Williams (1753), dans cette culture, «les termes exprimant la tolérance sociale au contact tactile rempliraient un dictionnaire et les positions du corps suggérant des sensations tactiles mettent en jeu des combinaisons complexes d’inclinaisons de la tête, d’expressions faciales, de mouvements des mains, des bras et du buste» (Vincent-Buffault, page 57).
Conclusion
On peut appliquer à tous ces niveaux d’analyse l’interrogation rhétorique par laquelle la psychanalyste Catherine Dolto clôt le numéro 183 de la revue Approches consacré au toucher: «parler s’apprend, pourquoi continuer à faire comme si le langage du tact qui nous meut au plus intime […] serait inné?» (page 188). Aucune justification ne résiste à un examen sérieux. Dans la même revue, le philosophe Éric Fiat définit ainsi l’enjeu de cette remise en pleine conscience: «toute une palette, tout un nuancier, tout un herbier sont à inventer, entre la main que son défaut d’égards conduit à faire main basse sur ce qu’elle touche et la main que son excès d’égard conduirait à ne pas même toucher ce qu’elle devrait toucher» (page 166).
Je soulignerai, pour conclure provisoirement, qu’une autre perception, un temps jugée superfétatoire ou même corruptrice, la gustation, a récemment connu une telle inversion de valeur, avec le développement du discours gastronomique dans tous les médias et l’inscription par l’UNESCO de plusieurs traditions culinaires au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Souhaitons qu’il en aille bientôt de même pour le tact, ses discours et ses pratiques.
Pour citer cet article:
Verine, Bertrand, 2023, «Pourquoi les informations tactiles sont-elles souvent mises en inconscience?», disponible sur http://fondationdutoucher.org/pourquoi-les-informations-tactiles-sont-elles-souvent-mises-en-inconscience, inclus dans Verine, Bertrand, 2024, «Tentative de description de ce qu’un lieu fait à la peau», in Moureaux, Patrick et Le Nen, Dominique (dirigé par), Prière de toucher, Séné, Donjon éditions, pages 167-193.
Références
AFONT, 2020, «Le toucher, une friche éducative à mettre en culture», disponible sur http://fondationdutoucher.org/le-toucher-une-friche-educative-a-mettre-en-culture.
Apprill, Christophe, 2021, Slow. Désir et désillusion, Paris, L’Harmattan.
Cabanis, Pierre, 1802, Rapports du physique et du moral de l’homme, Paris, Hachette / BNF, 2017.
Cyrulnik, Boris, 1998, La Naissance du sens, Paris, Hachette.
Dias, Nélia, 2004, La Mesure des sens. Les anthropologues et le corps humain au XIXe siècle, Paris, Aubier.
Dolto, Catherine, 2021, «Le contact tactile: premier langage», Approches 183, pages 181-188.
Fiat, Éric, 2021, «Portrait de l’organiste et du soignant en maîtres du toucher: du tact comme telos du toucher», Approches 183, pages 157-167.
Gentaz, Édouard, et al., 2009, «Apports de la modalité haptique manuelle dans les apprentissages scolaires (lecture, écriture et géométrie)», In Cognito 3/3, p. 1-38, disponible sur http://ekladata.com/M8LnjOI-I8uJWgUb5CxUWoHzEnQ/Gentaz2012-texte-Apports-de-la-modalite-haptique-manuelle.pdf.
Hatwell, Yvette, et Gentaz, Édouard, 2011, «Origine et évolution des recherches psychologiques sur le toucher en France», L’Année psychologique 111, pages 701-723.
Hayward, Vincent, 2021, «Le toucher, un sens discret, mais essentiel», L’Humanité dimanche, 21.10.2021, pages 62-64, disponible sur https://www.academie-sciences.fr/pdf/revue/LHUMANITE_octobre2021.pdf.
Howes, David, 1990, «Les techniques des sens», Anthropologie et sociétés 14-2, pages 99-115, disponible sur https://www.erudit.org/fr/revues/as/1990-v14-n2-as785/015130ar.
Le Breton, David, 2006, « L’existence comme une histoire de peau: le toucher ou le sens du contact », La Saveur du monde: une anthropologie des sens, Paris, Métailié, pages 175-217, disponible sur http://www.nadineloncar.com/2019/04/30/lexistence-comme-une-histoire-de-peau-le-toucher-ou-le-sens-du-contact.
Palli-science, 2023, «LES 4 TYPES DE FIBRES CONTENUES DANS UN NERF», https://palli-science.com/les-4-types-de-fibres-contenues-dans-un-nerf.
Rosselin, Céline, Lalo, Élodie et Nourrit Déborah, 2015, «Prendre, Apprendre et Comprendre. Mains et matières à travailler chez les scaphandriers», ethnographiques.org 31, http://www.ethnographiques.org/2015/Rosselin,Lalo,Nourrit Ethnographiques.org.
Roussin, Philippe, 1998, «Des liens humains (toucher, contagion, sympathie)», Communications 66, pages 121-146.
Shusterman, Richard, 2010, «Conscience soma-esthétique, perception proprioceptive et action», Communications 86, pages 15-24, disponible sur https://www.persee.fr/doc/comm_0588-8018_2010_num_86_1_2532.
Valéry, Paul, 1938, «Discours aux chirurgiens», Variétés V, dans Œuvres I, Paris, Gallimard, pages 907-923.
Verine, Bertrand, 2021, Le Toucher par les mots et par les textes, Paris, L’Harmattan.
Vincent-Buffault, Anne, 2017, Histoire sensible du toucher, Paris, L’Harmattan.
Wakefield, Claire, Homewood, Judi, and Taylor, Alan, 2004, «Cognitive compensations for blindness in children: an investigation using odour naming», Perception 33, pages 429-442.
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