En 2009, Jacob Philadelphia, 5 ans, a eu l’honneur de toucher les cheveux de Barak Obama et le photographe officiel de la présidence a immortalisé l’instant. Trois ans plus tard, le New York Times et Courrier international revenaient sur la signification de cette photo.
Les deux articles insistent sur l’utilisation médiatique du cliché, et sur son interprétation politique par rapport aux problèmes raciaux aux États-Unis. Ce qui intéresse l’AFONT est que, dans le monde ultravisuel d’aujourd’hui, cette image a eu un succès durable, révélateur du statut actuel du toucher en Occident. Les articles suggèrent que ce succès vient du caractère socialement décalé des gestes des deux personnages. D’un côté, il est surprenant et sympathique qu’un chef d’état accepte de s’incliner pour faire toucher ses cheveux à un enfant. De l’autre, il est à la fois choquant et attendrissant qu’un enfant ose porter la main sur un chef d’état. On soulignera que, d’après le récit, le garçonnet n’en demandait pas tant et a hésité avant d’accepter l’offre du président.
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