Pour le cinquantenaire de la création de Sophie la girafe (1961-2011), L’Express racontait le succès récent de ce jouet aux États-Unis, et Le Monde développait les propriétés sensorielles qui expliquent un tel engouement. Sophie sollicite avant tout le toucher des bébés.
Douceur du caoutchouc naturel pour l’odorat et le goût, dispositif de couinement pour l’ouïe, alternance des taches roses et brunes pour la vue… les atouts de la girafe sont plurisensoriels, mais surtout tactiles. Son long cou et ses grandes pattes sont autant de manières ergonomiques de la saisir. L’hévéa est lisse au contact des mains ou de la peau du visage, et sa résistance souple soulage les gencives douloureuses lors de la sortie des dents. Fruit de l’expérience professionnelle d’un chef d’atelier, M. Rampeau, cette réussite souligne, par contraste, l’intérêt de la spécialité récente qu’est le design sensoriel.
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